Conduire une voiture sans permis est une option de plus en plus populaire pour les personnes qui souhaitent se déplacer de manière autonome sans avoir à passer le permis de conduire classique. Les voitures sans permis, également appelées « quadricycles légers », sont légales en France sous certaines conditions strictes. Mais pour en conduire une, quel examen faut-il passer ? Dans cet article, VIKLE explore les exigences légales, les différentes étapes de l’examen, ainsi que les avantages de ce type de véhicule.
Les voitures sans permis : un rappel des bases
Avant d’entrer dans le détail des examens, il est essentiel de comprendre ce qu’est une voiture sans permis et dans quelles conditions elle peut être utilisée. En France, une voiture sans permis est un véhicule léger à moteur, souvent équipé de deux places. Techniquement, elle appartient à la catégorie des quadricycles légers à moteur et est limitée à une vitesse de 45 km/h.
Les principales caractéristiques des voitures sans permis sont :
- Poids à vide inférieur à 425 kg,
- Cylindrée maximale de 50 cm³ pour les moteurs thermiques,
- Puissance maximale de 6 kW pour les moteurs électriques,
- Limitation de la vitesse à 45 km/h.
Ces véhicules sont autorisés à circuler sur les routes mais sont interdits sur les autoroutes et les voies rapides.
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Qui peut conduire une voiture sans permis ?
Contrairement aux idées reçues, il n’est pas nécessaire d’avoir un permis B pour conduire une voiture sans permis. Cependant, cela ne signifie pas qu’aucune formation n’est requise. Les conditions varient en fonction de l’âge et de l’année de naissance du conducteur.
Pour les personnes nées avant le 1er janvier 1988, aucune formalité particulière n’est requise pour conduire une voiture sans permis, à condition de respecter la réglementation routière. Ces conducteurs peuvent simplement acheter ou louer une voiture sans permis et commencer à la conduire immédiatement.
Pour les personnes nées après le 1er janvier 1988, il est nécessaire de passer un examen appelé Brevet de Sécurité Routière (BSR), qui est intégré dans la catégorie AM du permis de conduire.
Le Brevet de Sécurité Routière (BSR) : qu’est-ce que c’est ?
Le BSR est un certificat qui permet aux jeunes de 14 ans et plus de conduire des cyclomoteurs ou des quadricycles légers (voitures sans permis). Il a été mis en place pour sensibiliser les jeunes aux dangers de la route et leur enseigner les règles de base du code de la route.
Les conditions pour obtenir le BSR
L’obtention du BSR nécessite une formation spécifique. Celle-ci se déroule dans une auto-école agréée et est composée de deux parties : une formation théorique et une formation pratique.
La formation théorique : Le Code de la Route La partie théorique consiste à suivre des cours de code de la route. Ces cours visent à sensibiliser les jeunes conducteurs aux règles de circulation, aux dangers de la route et aux comportements responsables. À l’issue de cette formation théorique, il faut passer un examen qui permet de vérifier la compréhension des règles du code de la route.Depuis 2014, cette partie théorique peut être validée par l’obtention de l’Attestation Scolaire de Sécurité Routière (ASSR), un examen passé au collège en classe de 5e et 3e. Si le candidat n’a pas obtenu l’ASSR, il doit passer l’Attestation de Sécurité Routière (ASR) dans un centre de formation agréé.
La formation pratique La formation pratique se déroule sur une période de 7 heures, dispensée en auto-école. Durant ces heures, les candidats sont formés à la maîtrise du véhicule, au respect des règles de la circulation, et aux comportements à adopter pour garantir leur sécurité et celle des autres usagers. Les 7 heures de formation sont réparties en trois parties :
- 2 heures de formation hors circulation (démarrage, arrêt, virage, etc.),
- 4 heures de conduite sur route pour s’habituer à la circulation,
- 1 heure de sensibilisation aux risques liés à la conduite.
Une fois ces heures de formation complétées, le candidat reçoit son Brevet de Sécurité Routière.
L’importance de l’ASSR et l’ASR
L’ASSR (Attestation Scolaire de Sécurité Routière) et l’ASR (Attestation de Sécurité Routière) sont des examens théoriques qui se passent au collège ou dans des centres agréés. Ils permettent de valider les connaissances sur le code de la route, et sont obligatoires pour obtenir le BSR.
L’ASSR 1 est destinée aux élèves de 5e ou de niveau équivalent.
L’ASSR 2 est destinée aux élèves de 3e ou de niveau équivalent.
Ces examens se présentent sous forme de questionnaires à choix multiples sur les règles de la circulation, la sécurité routière, et les bons comportements à adopter en tant qu’usager de la route. Si le candidat n’a pas pu passer l’ASSR pendant sa scolarité, il peut se rendre dans un centre de formation pour obtenir l’ASR.
Conclusion
Conduire une voiture sans permis en France est une option légale pour les personnes nées après 1988, sous réserve d’avoir passé le Brevet de Sécurité Routière (BSR). Cette formation permet de s’assurer que les conducteurs respectent les règles de base de la sécurité routière. Que ce soit pour les jeunes ou pour ceux qui cherchent une solution de mobilité alternative, la voiture sans permis offre une liberté de déplacement, tout en restant accessible en termes de formation et d’exigences légales.